Rose de Tatiana de Rosnay
Quatrième de couverture
Paris, sous le Second Empire. Des centaines de maisons sont rasées et des quartiers réduits en cendres. Alors que le vieux Paris s'effondre sous les ambitions du baron Haussmann, de nombreux Parisiens protestent sans parvenir à infléchir les ordres d'expropriation. Dans sa maison de la rue
Childebert, à l'ombre de l'église Saint-Germain-des-Prés, Rose Bazelet mène une vie paisible, rythmée par la lecture du Petit Journal, les visites à Alexandrine, sa locataire et amie fleuriste du rez-de-chaussée, les soins de Germaine et Mariette ses domestiques dévouées. Jusqu'au jour où elle reçoit une lettre de la préfecture, la sentence tombe : le tracé du boulevard St Germain passe par chez elle, rue Childebert. Liée par une promesse faite à son défunt mari, Armand, Rose ne peut envisager de quitter la demeure familiale. Déterminée à résister jusqu'à son dernier souffle, elle confie à Armand, son amour disparu, son combat quotidien. De lettres en lettres, elle replonge dans
son passé et dévoile peu à peu un secret qu'elle a gardé pendant plus de trente ans. Dans ce roman épistolaire, Tatiana de Rosnay nous entraîne au coeur d'un monde où les petits métiers, herboriste, relieur, chiffonnier fleurissaient, et dont il ne reste que les vestiges. Tandis qu'une page de l'Histoire se tourne, Rose devient le témoin d'une époque et raconte le traumatisme suscité par ces grands travaux d'embellissement. Entre introspection et rédemption, ces lettres rendent hommage au combat d'une femme seule contre tous. Dans cette ode à la capitale, les maisons regorgent de secrets et les murs sont imprégnés de souvenirs.
Il y a des semaines "avec" et des semaines "sans" ; côté lecture, c'était une semaine "sans" : 2 livres, 2 abandons. Par curiosité, je suis allée voir sur les blogs des unes et des autres, et ce roman a remporté un vif succès auprès des lectrices. Moi, je ne l'ai pas aimé, il m'a profondemment agaçé. D'abord, le style : je l'ai trouvé fatiguant, lassant, l'auteur se répète au fil des pages. Dès le début, j'ai bien compris que Rose aimait son mari qui, lui, aimait sa maison et je ne vois pas l'intérêt de le dire, redire, reredire à tout instant ! Ensuite, les personnages..... Rose est une femme peu attachante, elle se plaint du manque d'attention de sa mère mais elle se comporte de façon similaire avec Violette, sa fille, l'ignorant totalement au profit de son frère ; Armand, le mari, est un être insignifiant dont le seul intérêt est son amour pour sa maison, Violette (et on le comprend) est froide et distante. Seule, Maman Odette m'a semblé pourvue de sentiments, elle éprouve pour Rose et Violette, une véritable tendresse et amène un peu de douceur à ce roman.
Note : 1/5